Les amendements de Hervé Mariton pour ce dossier

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Monsieur le président, mon intervention se fonde sur l'article 58, alinéa 1, de notre règlement. Je vous rappelle, monsieur le ministre, que la France ne vous fait déjà plus confiance. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

Il va, monsieur le président, de la dignité de nos travaux. Le Gouvernement a dit, à la fin de la semaine dernière, que les entreprises font du tort à la France. Vous avez à peu près dit, monsieur le ministre, à l'instant, que l'opposition fait du tort à la France. Monsieur le ministre, tous, les uns comme les autres, nous aimons la France !

Il est scandaleux que vous défendiez votre budget en avançant l'idée que des entreprises ou l'opposition feraient du tort à la France. Cela n'est pas admissible ! J'espère, monsieur le ministre, que tous vous comme nous nous aimons la France.

Je pense que nous le faisons mieux que vous. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Nous admettons que vous cherchez la vérité mais, s'il vous plaît, n'insultez ni les entreprises, ni l'opposition. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

Mon rappel au règlement, auquel j'associe tous les collègues de mon groupe, en particulier Jean-François Lamour, est fondé sur l'article 58, alinéa 1. Monsieur le rapporteur général, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet allait prendre la parole quand vous avez parlé de conflit d'intérêts.

Le propos qui a été tenu à l'égard de notre collègue Nathalie Kosciusko-Morizet est tout à fait inacceptable. En même temps, il faut que nos travaux avancent, nous comprenons tous cela et nous ne sommes pas là pour rester sur cet incident jusqu'à la fin des temps. Au minimum, ce qui me paraîtrait convenable serait que le rapporteur général ret...

Fondé, monsieur le président, sur l'article 58, alinéa 1. À la fin de l'intervention de Mme de La Raudière, notre collègue Pascal Terrasse l'a interrompue en l'appelant madame la comtesse.

Ce n'est pas convenable ; il doit s'excuser. Ce n'est pas ainsi que doit se dérouler un débat sérieux dans notre assemblée. Par ailleurs, nous sommes tous conscients que nombre de nos concitoyens gagnent moins de 3 000 euros par mois.

Mais vous ne ferez pas passer les foyers dont le revenu mensuel est de 3 000 euros, voire de 6 000 euros s'il y a deux revenus, pour des foyers riches.

Si vous estimez que ce sont des foyers riches, c'est que vous avez une vision totalement déprimée de la France. Nous avons, quant à nous, un peu plus d'ambition pour notre pays.