J’entends les arguments du secrétaire d’État mais, à l’heure où sa ministre de tutelle prône en tout lieu la transition énergétique, comment pourrions-nous maintenir l’obligation du retour à la base, qui accroît la consommation de carburant, donc la production de gaz à effet de serre, allonge les bouchons et crée d’autres conséquences négatives en cascade ?
À vous entendre, l’adoption de l’amendement pourrait conduire, par cohérence, à autoriser l’accès du centre-ville au transport de marchandises. Il y a tout de même quelques différences entre le transport des marchandises et celui des voyageurs.
Enfin, à l’heure où les performances numériques permettent de mesurer au centimètre près le déplacement des véhicules, il serait étonnant de maintenir le retour à la base, obligation qui n’apporte rien sur le plan économique.
De toute façon, toutes ces mesures seront balayées, avant quatre ans, par les robots taxis, auxquels on n’imposera rien de semblable, puisqu’ils seront automatiques. Pourquoi ne pas renoncer tout de suite à un système qui n’a pas de sens et aller de l’avant ?