Leur position n'a pas été exprimée de façon très explicite, mais la tendance est à la fermeté à l'égard du Royaume-Uni.
L'impact du Brexit sur le Royaume-Uni est très négatif. La livre sterling a perdu 15 % et, selon une récente étude d'Euler Hermes, le PIB britannique devrait baisser cette année et plus encore l'année prochaine. Voilà qui pourrait emmener le Royaume-Uni au bord de la récession. Il n'a donc pas forcément intérêt à ce que tout cela dure longtemps. Peut-être d'autres pays d'Europe considèrent-ils que, pour leur propre santé économique, pour leurs exportations – les exportations de voitures au Royaume-Uni sont très importantes –, il ne faut pas mettre le Royaume-Uni dans une situation de trop grande difficulté financière. L'économie de l'Union européenne et celle du Royaume-Uni sont quand même relativement interdépendantes. Quoi qu'il en soit, la négociation doit intervenir après la notification britannique au titre de l'article 50, pas auparavant ; sinon, nous n'en finirons pas.