Intervention de Dominique Lefebvre

Réunion du 12 juillet 2016 à 16h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

Nous terminons cet échange comme le président Mestrallet l'a commencé. Il y a d'abord le cadre politique général de la discussion. Se pose ensuite, dans ce cadre, la question de ce qui peut et doit être fait – dans les limites du raisonnable et des capacités du pays, mon cher collègue Ollier – pour renforcer l'attractivité de la place de Paris.

Un État qui va discuter avec vingt-sept autres. Vingt-sept contre un, normalement, le rapport de force est clair, mais, dans le système européen, il a tendance à s'inverser. En fait, il dépendra à la fois de l'intérêt global de l'économie européenne et aussi de l'intérêt de chacun des pays dans ses échanges avec le Royaume-Uni. Le risque est celui d'une position commune faible, et d'un délitement. La démarche est donc d'abord, fondamentalement, politique. Nous en avons débattu en séance publique :;le Parlement doit affirmer quelques principes simples. Nous reviendrons ensuite, monsieur le président, madame la directrice générale, sur la question de l'attractivité.

Les enjeux, au regard de la construction européenne, en termes de souveraineté, supposent une position ferme. Les discussions doivent se tenir une fois le processus enclenché, et nous devons aborder une première série de sujets non négociables. Sinon, à la fin, nous aurons donné le plus mauvais exemple qui soit.

Vous avez commencé ainsi, monsieur le président Mestrallet, je crois que nous pouvons conclure de même. Il faut tenir très fermement, et à vingt-sept.

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