Je suis ravie de vous retrouver, Monsieur le directeur. Vous savez qu'à l'occasion d'un déplacement effectué avec notre excellent collègue Alain Marty, nous avons visité l'AIA de Bordeaux en particulier et nous avons pu constater à quel point les personnels s'impliquent – vous l'avez souligné – mais aussi mesurer leur haut degré de compétence, de qualification, enfin leur capacité à intervenir rapidement sur les théâtres d'OPEX.
Nous n'en avons pas moins repéré quelques menus problèmes relatifs à certains matériels en maintenance. Pouvez-vous nous éclairer en particulier sur l'état du moteur TP400 ? Le cas de l'A400M est en effet évoqué de façon récurrente et nous aimerions bien savoir où nous en sommes, notamment en ce qui concerne le problème de documentation qui, je l'espère, est résolu depuis.
Quid, par ailleurs, du moteur du Tigre ? Cet appareil évolue en effet sur des théâtres de nature à accélérer l'usure des matériels.
Enfin, vous êtes revenu, dans votre exposé liminaire, sur le fonctionnement de la SIAé en compte de commerce et semblez craindre pour ce statut. Pouvez-vous nous en dire davantage : qu'en est-il de la concurrence avec le secteur privé, quelle plus-value pouvez-vous apporter par rapport à ce dernier ? Quel équilibre trouver entre les industriels privés et le SIAé ?