Avant de nous demander s'il convient de renforcer les prérogatives de l'Agence française anticorruption, restaurons-en l'ambition. Je vous invite donc, chers collègues, à rétablir la dénomination que vous aviez adoptée sur ma proposition : « Agence française anticorruption ». Le Sénat, lui, a préféré la dénomination d'« Agence de prévention de la corruption », qui traduit une ambition moindre et une approche fondamentalement différente des missions de l'Agence.
Par ailleurs, et parce que nos travaux suscitent un certain intérêt, j'ai reçu hier une délégation australienne, qui parlait de la « French Anticorruption Agency ». Si cette dénomination est déjà populaire dans l'Océan Pacifique, il y a tout lieu de la rétablir !