Merci au groupe Socialiste de son soutien.
Monsieur Lionel Tardy, c'est moi-même qui ai porté la résolution du mois de juin, avec M. Daniel Goldberg et quelques autres. S'il y avait eu le moindre risque d'orthogonalité par rapport à cette résolution, je n'aurais pas été rapporteure du présent projet de loi. Notre volonté est de défendre un modèle du crédit français qui ne repose pas d'abord sur le crédit hypothécaire. La directive vise, non pas à rendre plus facile ou plus difficile l'accès au crédit, mais à s'assurer que ceux qui ont accès au crédit le font en pleine connaissance des risques qu'ils peuvent prendre. Si en France, on vérifie la solvabilité de l'emprunteur et pas seulement la valeur du bien, nos voisins européens regardaient d'abord la valeur du bien sans examiner la solvabilité de l'emprunteur. Nous pouvons donc être rassurés et considérer que le projet de loi va dans le bon sens.