Une histoire, un savoir-faire, une fierté : tous ces éléments, nous les avons bien sûr à l’esprit lorsque nous examinons la situation du site de Belfort d’Alstom. À la demande du Président de la République, le Gouvernement s’est mobilisé dès l’annonce qui, sans concertation avec le Gouvernement, est venue marquer très fortement votre territoire. Nous avons d’ailleurs du reste régulièrement l’occasion d’échanger ensemble et je vous en remercie, car ce sujet doit à la fois être traité avec responsabilité, eu égard à ses enjeux économiques et sociaux, et recevoir le suivi nécessaire.
Nous sommes absolument déterminés à maintenir une activité ferroviaire sur le site de Belfort. Cela nécessite bien sûr qu’un échange important ait lieu avec l’entreprise Alstom – il est engagé et nous y travaillons tous les jours –, mais aussi avec l’ensemble des acteurs de la filière ferroviaire, car l’avenir de cette filière fait l’objet d’un débat important et je veux aussi le mentionner dans cet échange.
Pour le site de Belfort, le premier enjeu est de maintenir la charge de production et de donner de la visibilité avec la fabrication du TGV du futur, qui débutera en 2021. Nous y travaillons, mais il faut également combler le creux de charge que vous avez évoqué. Cela fait partie de la lettre de mission qui m’a été donnée par le Premier ministre. Le deuxième enjeu est de diversifier l’activité pour pérenniser le site. C’est également un travail sur lequel nous sommes engagés.
Nous travaillons sur ces deux enjeux avec la direction d’Alstom, afin de pouvoir apporter une réponse concrète dans les tout prochains jours. J’y associerai les partenaires sociaux, les élus locaux et l’ensemble des parties prenantes. Soyez assurés de notre détermination à travailler avec vous à une solution pour le site de Belfort.