Cette réduction du déficit a concerné l’ensemble des secteurs de l’économie et – Michel Sapin l’a rappelé tout à l’heure – elle s’est faite à un rythme qui n’a pas obéré nos capacités d’investissement et de croissance et qui n’a pas eu d’effet récessif. Si la Commission européenne nous a accordé un délai, c’est parce que nous avons respecté notre trajectoire et que nos objectifs ont été atteints chaque année.
Le Haut conseil des finances publiques, dont tout le monde se gargarise aujourd’hui, nous avait dit en 2015 que notre objectif de ramener le déficit à 4,3 % était incertain. Or nous sommes arrivés à 3,5 % cette année-là.
Madame la députée, tous les gouvernements à venir, quels qu’ils soient, seront redevables de cette amélioration des comptes publics.