Madame la députée, vous connaissez la mobilisation du Gouvernement pour accroître nos efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique. Saluons encore une fois le succès de la COP 21, qui s’est tenue à Paris en décembre dernier. Les outre-mer, vous le savez, ont occupé une place centrale dans cet événement, et pour cause : nos territoires figurent parmi les premières victimes du changement climatique, alors même qu’ils n’y contribuent que marginalement. Malheureusement, vous l’avez dit, en application du droit international, la France ne bénéficie pas du Fonds vert. Le Gouvernement a néanmoins engagé un travail sur la structuration d’un mécanisme équivalent, afin d’accompagner au mieux les territoires ultramarins. Un dispositif de prêts à taux zéro pour les projets concourant au développement des énergies renouvelables mais aussi et surtout aux actions d’adaptation aux effets du changement climatique est en cours de finalisation, en lien avec l’Agence française de développement. Son financement est prévu dans le projet de loi de finances pour 2017 et répondra à l’urgence que vous évoquez.
J’ai pleinement conscience des enjeux auxquels la Polynésie française fait face. Vous l’avez dit, ses atolls sont particulièrement vulnérables au changement climatique. Les abris de survie font ainsi partie des objectifs des contrats de projet. Il est temps aujourd’hui de finaliser ce réseau pour une protection efficace de la Polynésie française. Pour ce faire, j’ai demandé au Haut-Commissaire de la République de prendre contact avec les autorités locales, afin que puissent être explorées de nouvelles voies de financement pour les abris de survie restant à construire.