Monsieur le député, oui, les derniers chiffres du régime général de la Sécurité sociale sont bons, et c’est une bonne nouvelle, même si certains ont du mal à accepter les bonnes nouvelles, comme si elles étaient désagréables à entendre.
Pourquoi ces chiffres constituent-ils une bonne nouvelle ? Parce qu’ils montrent que, lorsqu’on a la volonté de réduire le déficit, on peut y parvenir sans pour autant retirer des droits, puisque nous avons fait exactement l’inverse : nous avons créé de nouveaux droits. Vous l’avez dit : ce déficit est passé de 17,5 milliards en 2011 à 3,4 milliards cette année. C’est une bonne nouvelle également parce que ces chiffres sont une source de confiance pour les Français. Ils signifient que notre système de protection sociale, qui repose sur la Sécurité sociale, a un bel avenir devant lui, contrairement à ce que certains voudraient laisser croire. Certains voudraient en effet laisser croire que la dette est tellement abyssale qu’il faudra couper dans les dépenses.