Le débat sur cet amendement me permet de rappeler la logique de notre démarche. La définition énonce d’emblée que l’alerte éthique est un acte désintéressé, le lanceur d’alerte agissant de bonne foi. L’adverbe « financièrement » que vous proposez d’introduire non seulement n’ajoute rien, mais apparaît réducteur. En effet, l’avantage qui pourrait être retiré d’une alerte – qui n’en serait pas une – peut être matériel sans nécessairement se traduire par une compensation financière. Je le dis au conseiller maître de la Cour des comptes et au membre éminent de la commission des finances que vous êtes !