Il manque à ce texte du courage et de la détermination pour le BTP. Dans le cadre de la rénovation du parc locatif HLM, les départements d'outre-mer ne sont pas éligibles aux crédits de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). J'ignore la raison de cette situation. L'ANRU intervient outre-mer, mais pas dans la rénovation du parc locatif. C'est d'autant plus paradoxal que ce parc est vieillissant : 40 à 45 % de ses 130 000 logements sont âgés de plus de vingt ans.
Les besoins de rénovation sont très importants, car, outre les travaux classiques, il faut ajouter le coût du désamiantage, très élevé outre-mer et des mises aux normes anti-sismiques. Du coup, les frais de rénovation d'un logement HLM, qui ne dépassent pas 20 000 euros en moyenne en métropole, atteignent 50 000 euros outre-mer. Nous proposons de relever le plafond du crédit d'impôt de 20 000 à 50 000 euros et son taux de 20 à 40 %. Cela permettrait d'accroître les efforts de restauration du patrimoine ancien.