Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du 2 février 2013 à 15h30
Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe — Après l'article 1er, amendement 1850

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Vous avez raison de me rappeler à l'ordre, monsieur le président.

Le chef de l'État lui-même, disais-je, a reconnu lui-même cette difficulté. Je rappelle que la clause de conscience existe pour les médecins ; je ne tournerai pas en dérision ce que le rapporteur a fort bien dit à ce propos, mais il ne nous avait pas échappé que les maires ne devenaient pas à ce titre gynécos ou autres. Il y a aussi l'objection de conscience, reconnue depuis les années soixante-dix et, un peu plus lointainement, la théorie dites des baïonnettes intelligentes, d'ailleurs introduite dans le droit pénal. On ne peut pas réduire le maire à une potiche revêtue d'une écharpe et qui ne pourrait exprimer la moindre opinion ni le moindre sentiment.

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