Je voudrais dire un mot en réaction à notre collègue Luc Chatel. Heureusement que la France est là et que, depuis quelques années, elle tient mieux ses engagements qu'il y a trois ou quatre ans. Elle peut être ainsi le pays le plus ferme, pour refuser notamment d'accorder au Royaume-Uni le bénéfice de l'accord antérieurement accordé à David Cameron. Je m'associe sur ce point aux demandes de notre collègue Jacques Myard.
La meilleure façon de faire pression sur le Royaume-Uni est de faire avancer l'Union européenne. Quels types de moyens de pression avons-nous sur le Royaume-Uni pour qu'il ne diffère pas indéfiniment l'activation de l'article 50 ? Je trouve fâcheux qu'il n'ait pas été question, à Bratislava, du renforcement de la zone euro.