Permettez-moi, Monsieur le ministre, de ne pas être entièrement d'accord avec vous à propos des logements vacants en milieu rural. Je connais d'innombrables communes viticoles qui perdent des habitants – souvent au profit de l'extension des vignes – et dont les centres-bourgs abritent pléthore de logements vides, que les maires voudraient rénover pour y accueillir les saisonniers. Ils sollicitent pour ce faire les bailleurs sociaux, en vue de réaliser des opérations d'aménagement. Je contredis donc l'idée selon laquelle il n'y aurait pas de logements vacants en milieu rural. C'est même le contraire : la désertification produit un potentiel qu'il faut valoriser. En clair, la mesure pourrait tout aussi bien s'appliquer sur les territoires littoraux et ruraux.