Dans des communes très touchées par l'exode rural où le boisement représente 70 % à 80 % du territoire, un agriculteur qui souhaite reconquérir une terre et la remettre en culture devra quasi systématiquement, soit s'acquitter d'une taxe de défrichement, soit compenser cette remise en culture par un boisement de remplacement. Cela alors même que les parcelles à l'abandon se sont multipliées, les propriétaires ne sachant pas toujours qu'ils ont hérité ces terrains, et que leur boisement n'a jamais été volontaire. Il s'agit d'un réel problème dans les territoires de montagne, et ces amendements sont excellents, même s'il faudrait peut-être en revoir la rédaction au regard de la proposition de classement « en nature et en bois ».