Cet amendement a été rejeté en commission mais il est vrai qu’on a débattu la question de savoir si le haut-commissaire a le pouvoir de fixer des délais pour négocier la réduction des tarifs de certaines prestations bancaires.
J’ai entendu votre argument, mon cher collègue, selon lequel ces banques étant les plus rentables de la République, le risque de place serait moindre et qu’elles devraient faire un effort mais on ne peut pas les y contraindre dans une économie libérale ! On ne peut pas leur dire : « je vous somme, parce que les taux d’intérêt aujourd’hui sont négatifs, à pratiquer des taux proches de zéro. » Une telle ingérence, une telle immixtion serait difficile. On nous reprocherait de vouloir soviétiser l’économie de la Nouvelle-Calédonie !