Ces amendements d’appel ont le mérite de mettre l’accent sur l’un des moyens de lutter contre l’obésité, le diabète, voire certains cancers. Sur ce sujet, je ne crois pas qu’un rapport du Gouvernement soit approprié.
Compte tenu de l’épidémie – puisque tel est le terme consacré – d’obésité et de surpoids dans les outre-mer, les activités sportives constituent certainement une médication ; mais leur inclusion dans les ordonnances, assortie d’un remboursement par la Sécurité sociale, est un sujet que nous ne saurions trancher ici.
À mon petit niveau, s’il m’est permis d’évoquer mon expérience, j’avais mis en oeuvre des parcours de santé sécurisés dans les communes de ma région : ce fut un vrai succès populaire. Associant des moniteurs agréés par le ministère de la santé, ils bénéficiaient du label PNNS – Programme national nutrition santé. Cela ne remplace pas une ordonnance médicale, certes, mais je suis obligé d’émettre, à regret, un avis défavorable à ces deux amendements.