Je veux ajouter deux points. Pour ce qui concerne les maladies telles que le cancer ou le diabète, l’article 144 de la loi de modernisation de notre système de santé dispose que le médecin « peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient [atteint d’une affection de longue durée] ».
J’entends, monsieur Nilor, votre légitime préoccupation, qui porte sur des maladies autres que les affections de longue durée. La question est de savoir comment traiter, sur nos territoires, les « maladies de civilisation » liées à différents produits ou à de mauvais comportements alimentaires. Parmi les cinq rapports thématiques, l’un porte sur la santé ; il inclura bien entendu le problème de santé publique que vous soulevez, au-delà des cas visés par l’article 144 que j’ai cité.