Avec M. Aboubacar, nous demandons un rapport car un amendement portant sur cette question, qui avait été déposé en commission, a été déclaré irrecevable. Il portait sur l’extension de la prestation d’accueil du jeune enfant, la PAJE, à Mayotte.
Pourquoi une telle demande de notre part ? Comme l’a rappelé Ibrahim Aboubacar, Mayotte s’est doté d’un document intitulé « Mayotte 2025 », qui a été signé par le Premier ministre. Or il prévoyait de favoriser la garde d’enfants.
À sa demande, la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes a constitué une mission d’information de courte durée, composée de trois députées : Monique Orphé, qui est présente ce soir, Virginie Duby-Muller et moi-même. Elle visait à étudier la façon dont l’égalité entre les femmes et les hommes pourrait s’appliquer à Mayotte et comment elle pourrait y progresser rapidement.
Parmi nos recommandations figurait l’application de la PAJE. La PAJE comprend en effet : la prime à la naissance ou d’adoption, la prestation partagée d’éducation de l’enfant ou PreParE, ainsi que le complément de libre choix qui vient, lui, d’être adopté en vue d’une application à Mayotte, dans des conditions un peu différentes – ainsi que M. Letchimy l’a relevé – de celles prévalant en métropole.
La demande de rapport qui fait l’objet de l’amendement vise donc à mettre en avant cette recommandation faire par notre délégation, à la demande de M. Aboubacar, en vue d’une application concrète du plan « Mayotte 2025 ».