Votre montage en trompe-l’oeil est simple : d’un côté, vous gonflez artificiellement les recettes pour l’année 2017 ; de l’autre, vous repoussez les dépenses à l’année 2018. La surestimation des recettes, d’abord, due à votre prévision de croissance de 1,5 %, s’élève à plusieurs milliards d’euros ; le Haut conseil des finances publiques, présidé par le Premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, conteste cette prévision excessivement optimiste. Près de 10 milliards d’euros de dépenses, ensuite, sont reportés sur l’année 2018