Monsieur le président Carrez, je vous connais depuis de nombreuses années – pendant lesquelles vous avez été successivement rapporteur général de la commission des finances, puis président de cette même commission – pour être un homme modéré, raisonnable, employant des arguments rationnels. Mais aujourd’hui c’est tout le contraire : c’est dommage, car ce registre vous sied beaucoup moins bien !
Il n’y a aucun subterfuge particulier dans ce projet de loi de finances pour 2017, aucun illusionnisme, car c’est un budget sincère, qui poursuit notre politique de diminution des déficits.