La rentrée universitaire se passe bien et la meilleure preuve, c’est qu’on n’en parle pas. Il faut dire que les conditions pour qu’il en soit ainsi ont été réunies depuis plus de quatre ans, du vote de la loi Fioraso, en 2013, à la présentation du budget pour 2017.
À cet égard, nous ne pouvons que saluer l’effort remarquable que constitue l’augmentation, l’année prochaine, de 850 millions d’euros des crédits consacrés à l’enseignement supérieur et à la recherche afin d’assurer d’abord le meilleur accueil aux 45 000 nouveaux étudiants, ce qui montre, mieux que tout discours, l’attractivité retrouvée de l’université française.
Comment ne pas saluer également les efforts faits pour faciliter l’entrée dans l’enseignement supérieur avec le dispositif dit « APB » – pour « admission post bac » –, opportunément réformé, l’amélioration continue des conditions de vie des étudiants par l’engagement d’un plan national doté de 500 millions d’euros depuis quatre ans ou encore la mise en place, à cette rentrée, de l’aide à la recherche du premier emploi, sans oublier la poursuite du plan de construction de 40 000 logements étudiants.
Enfin, comment ne pas évoquer l’accord historique intervenu, hier, entre présidents d’université, syndicats du supérieur et organisations étudiantes sur la réforme du master, réforme qui a su trouver le bon équilibre entre sélection à l’entrée et garantie donnée aux étudiants dans la poursuite de leurs études, et à laquelle nous souhaitons d’ores et déjà donner force de loi pour qu’elle soit effective dès la rentrée universitaire 2017.
Sur ces différents sujets, quelles utiles précisions pouvez-vous, madame la ministre, apporter à la représentation nationale ?