Je vous remercie d’avoir évoqué l’accord historique que nous avons réussi à obtenir hier entre les présidents d’université et les organisations étudiantes sur le fonctionnement du master, c’est-à-dire rien de moins que la réforme des études à l’université pour garantir à la fois leur exigence, leur qualité et leur démocratisation. Cela faisait près de quinze ans que les relations entre ces acteurs étaient de part et d’autre polluées par cette désorganisation permanente qui les frustrait et constituait un grand gâchis pour les présidents d’université comme pour les étudiants.
Fallait-il autoriser les responsables de master à sélectionner à l’entrée et pas en plein milieu de leur cursus les élèves au meilleur niveau pédagogique, à la motivation la plus grande et au projet professionnel le plus abouti ? La réponse est oui.