Oui, madame la députée, j’ai annoncé il y a quelques jours la mise en oeuvre d’un plan pour faire face à la maladie de Lyme, maladie qui laisse souvent démunis les patients concernés.
La maladie de Lyme, vous l’avez expliqué, est transmise par les tiques, et la première chose à faire est d’ailleurs d’arriver à bien l’identifier et à la diagnostiquer, puisque ce n’est pas la seule maladie transmise par les tiques. C’est la raison pour laquelle le plan auquel vous faites référence concerne non pas uniquement la maladie de Lyme, mais l’ensemble des maladies transmises par les tiques.
Il y a trois grandes orientations : d’abord, la prévention, et je remercie mon collègue Stéphane Le Foll, qui me soutient dans cette démarche – des panneaux d’information seront par exemple apposés dans les forêts ; ensuite, le développement de la recherche, car nous avons besoin de mieux connaître et de mieux comprendre cette maladie ; enfin, la mise en place d’un protocole qui doit nous permettre d’améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients.
C’est en 2017 que nous disposerons de l’ensemble des éléments nécessaires, puisque j’ai demandé à l’Institut Pasteur de développer dès cette année la recherche autour du diagnostic en favorisant le recours à de nouvelles technologies, et l’Agence de sécurité du médicament poursuivra en 2017 ses évaluations sur la performance des tests disponibles. C’est à partir de ces éléments que nous pourrons avancer.
Enfin, j’ai saisi la Haute autorité de santé afin qu’elle révise les recommandations de 2006 à partir des travaux qui seront rendus par les autres autorités sanitaires.
Tel est, madame la députée, le plan de travail qui nous attend.