Chaque année, l’État aide plus de 15 000 jeunes ultramarins à se former en mobilité, soit par des études, soit par une formation professionnelle. Ceux-ci acquièrent ainsi dans l’Hexagone une qualification et un savoir-faire créateurs de valeur économique et sociale.
Souvent, après leur formation, ces jeunes gens ou jeunes filles restent ici et n’utilisent pas leur billet retour. Dans certaines filières, plus de deux tiers des jeunes ne rentrent pas immédiatement. Dans ce cas, leur billet est perdu.
Je l’ai dit lors de la discussion générale : il faut changer notre approche de la mobilité. Prévoir l’aller ne suffit pas ; nous devons sérieusement penser au retour. C’est pourquoi l’amendement propose d’étendre à cinq ans la période pendant laquelle les personnes parties suivre des formations, stages ou études, pourront revenir dans leur collectivité d’origine, après avoir acquis des connaissances et une expérience professionnelle.
La mesure peut paraître symbolique, mais on sait que les symboles sont importants, quand on entend mettre fin à un certain sens de l’histoire.