Plus sérieusement, il est incroyable que des jeunes formés en Martinique ou en Guadeloupe, et arrivant en métropole pour suivre des études complémentaires ou supérieures, ne soient pas en mesure de revenir aider leur pays. Il faut – appelons un chat un chat – une migration retour. Car ce n’est pas une aide, que vous instaurez, mais bien une migration retour. « Nou ka viré bo kay nou », comme on dit en créole : « On revient chez nous », non seulement pour faire des enfants, mais pour accompagner le développement du pays.
En effet, je ne vois pas comment on peut faire évoluer notre économie si nos « bac + 4 » et au-delà ne participent pas à ce mouvement. La condition sine qua non est que l’on crée localement une véritable dynamique, car faire revenir des jeunes pour qu’ils soient au chômage n’aurait aucun sens.