Pour le coup, je qualifierai à mon tour la réponse du rapporteur d’excessive. Les véhicules de sport ou les vêtements de luxe n’ont en effet jamais causé de problèmes de santé publique. Il ne faut pas entretenir de telles confusions. Me répondre ainsi est un peu trop facile. La malbouffe est à l’origine de l’obésité, laquelle entraîne un cortège de maladies, en particulier chez nous. Ce problème est aussi important que celui de l’alcool. S’il s’agit d’établir des catégories et de rejeter des amendements parce que j’en suis le dépositaire, autant le dire clairement ; en tout état de cause, l’argument du rapporteur n’est vraiment pas satisfaisant.
Je maintiens donc l’amendement, et je maintiens qu’il s’agit d’un problème de santé publique. Permettre la publicité pour de tels produits, c’est le contraire d’une démarche de prévention et de sauvegarde de la santé des plus jeunes de nos concitoyens, qui sont aussi les plus vulnérables.