Il traite de la situation d’illettrisme outre-mer. Il s’agit d’un sujet très grave, dans l’ensemble des territoires d’ailleurs et pas seulement dans les territoires ultramarins, même si ce problème présente une prégnance particulière dans nos territoires d’outre-mer et dans certaines régions hexagonales. Afin de contribuer à l’objectif global de lutte contre l’illettrisme et d’appui à l’alphabétisation outre-mer, il est essentiel de fournir les outils adaptés aux problématiques propres à chaque territoire.
Le rapport qu’il est proposé de présenter au Parlement devra faire un point précis sur l’intervention en la matière des acteurs tels que les entreprises, les organismes paritaires collecteurs agréés – OPCA –, l’État, les collectivités territoriales et Pôle Emploi. Un diagnostic sur les dispositifs de formation mobilisés ou à mobiliser prioritairement outre-mer devra aussi être réalisé. Je précise qu’un travail a été initié, dans le cadre de la loi Égalité et citoyenneté sur laquelle j’ai travaillé en tant que secrétaire d’État, dont l’objectif est la préfiguration d’une agence nationale pour la langue française. L’étude de préfiguration de cette agence est centrée sur une approche particulière des outils de maîtrise de la langue française dans les outre-mer.