Je n’ai pas grand-chose à ajouter à l’excellente démonstration de notre rapporteur. Cet amendement relève du symbole. Il s’agit d’inscrire cela dans la loi et de permettre aux descendants des victimes d’honorer la mémoire de leurs aïeux – ce que, d’ailleurs, nous faisons déjà collectivement : dans les communes d’Île-de-France, en particulier, de nombreuses commémorations ont lieu le 23 mai, en liaison avec l’association. Mais ce serait aussi une manière de mettre un peu d’ordre dans des méandres juridiques, puisque les journées du 10 mai et du 23 mai relèvent d’une simple circulaire : les inscrire dans la loi permettrait, au-delà du symbole, de leur donner une assise juridique.