Je ne peux m’empêcher de reprendre la parole après François Pupponi. Il est vrai qu’il existe une différence de hiérarchie des normes : un décret dans le cadre de la loi de 1983, adoptée sous le gouvernement de Pierre Mauroy, une circulaire ensuite. M. Fillon avait pris un engagement quand il était Premier ministre, mais il ne l’a jamais honoré. Je suis bien obligé de dire que je ne suis pas étonné qu’il ait récemment affirmé que l’esclavage avait été – quelle expression a-t-il employé ? « Un échange de civilisation » !
Monsieur Nilor, la loi Taubira instaure l’obligation de parler de l’esclavage dans les manuels scolaires. Le reste ne relève plus de la loi. C’est cela l’intérêt de la loi Taubira : non seulement le 10 mai, mais aussi tout ce qui va avec.