J’entends bien le sens de la demande répétée de M. Molac, dont on connaît l’engagement en faveur des langues régionales. Loin de moi l’idée de traiter cette question à la légère, a fortiori pour les outre-mer où ces langues sont très présentes ; mais en toute honnêteté, mon cher Paul, je trouve un peu curieux d’y revenir à l’occasion du présent texte.
La question posée est celle de la ratification de la charte des langues régionales : ce n’est pas le coeur de notre sujet aujourd’hui, l’égalité réelle outre-mer. L’opportunité est certes tentante, mais ce n’est pas la bonne porte d’entrée : si le débat doit de nouveau avoir lieu – et pourquoi pas ? – il convient de l’inscrire dans le cadre approprié. En l’espèce votre amendement s’apparente à un cavalier.