Puisque l’amendement est maintenu, comme je le souhaitais, je lui apporte mon soutien. Il est en effet au coeur du sujet dont nous débattons, l’égalité. Chez nous, certaines personnes ne maîtrisent pas très bien la langue française et se trouvent ainsi démunies face à l’administration, la mairie, le tribunal, le juge – bref face à toutes les institutions. Savez-vous que des gens ont avoué des meurtres qu’ils n’avaient pas commis car ils avaient mal compris les questions qu’on leur posait ? Excellente illustration des enjeux de l’égalité réelle ! La possibilité d’utiliser les langues régionales, pour se faire comprendre et pour faire comprendre les politiques publiques, serait bienvenue. L’amendement de M. Molac relève du bon sens et contribuerait à l’efficacité de notre action.