Si nous partageons l’objectif poursuivi par le député Jean-Claude Fruteau, qui s’est absenté de l’hémicycle, nous pensons que le premier amendement est difficile à soutenir dans sa rédaction actuelle. Celui que je propose, sur lequel nous avons travaillé avec M. Fruteau, pose un principe plus général, à destination du service public audiovisuel et sous le contrôle du CSA ; il ne s’imposera pas aux petits médias privés, qui peuvent parfois se limiter à une diffusion strictement locale. La prescription de l’amendement de Jean-Claude Fruteau était très large : elle faisait peser sur les petites chaînes locales un poids trop important, que nous avons souhaité alléger.