Je tiens d'emblée à dire que les propositions de MM. Ciotti et Larrivé, que nous avons beaucoup entendus, sont souvent excellentes. Ils font la preuve qu'une droite libérée des ornières du « médiatiquement correct » pourrait faire le plus grand bien à notre pays.
S'agissant du texte, je regrette quelques lacunes. La première concerne une nouvelle fois la laïcité : l'histoire politique montre que la loi de 1905 ne fut pas une partie de plaisir, loin de là ; je ne rappelle ni les inventaires, ni les autres exactions commises. Il serait bon que quelques idéologues se souviennent que, il y a un siècle, la République assassinait des croyants catholiques devant le parvis de l'église Saint-Roch. En France, faire de la laïcité une idéologie, c'est toujours réveiller des violences qui ont profondément divisé notre peuple.
C'est aussi refuser de nommer l'ennemi – et non pas l'adversaire. Aujourd'hui, l'ennemi est l'islamisme politique sous toutes ses formes : l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), les arcanes venus d'Algérie ou du Qatar, l'islam totalitaire de M. Erdoğan ; rien de tout cela ne doit pouvoir poser un pied dans notre pays, parce qu'en réalité, notre ennemi n'est pas le terrorisme, mais l'islamisme politique qui l'enfante. Nous ne parviendrons à rien tant que nous ne l'aurons pas vaincu ici et maintenant.