Cet amendement répond à une demande fortement exprimée par les personnels de l'administration pénitentiaire, à tous les niveaux hiérarchiques. Il est nécessaire que, sur décision du chef d'établissement, les personnels puissent procéder à des palpations de sécurité avant l'accès au parloir. Il ne s'agit naturellement pas d'une fouille au corps, mais de vérifications tout à fait similaires aux contrôles que nous connaissons à l'entrée d'un stade de football. Il est anormal que ces palpations n'existent pas à l'entrée d'un établissement pénitentiaire : elles pourraient éviter l'introduction de téléphones portables, mais aussi de drogue.