L’attractivité de nos territoires de montagne doit également être pensée au travers de la gestion qualitative des forêts, du développement des filières agricoles reconnues pour leur production et du redéploiement du tourisme sur les quatre saisons, de la desserte numérique et de la qualité et de la sécurité des accès.
Le troisième défi est tout autant patrimonial qu’écologique. Le réchauffement climatique, plus sensible encore dans les territoires fragiles comme la montagne, et la protection de la biodiversité et des sites naturels doivent être des priorités. Toutefois, cette question ne doit pas se réduire à une politique de sanctuarisation. Ce serait une contre-vérité, car les paysages de montagne que nous aimons ont été façonnés par les hommes au fil des siècles. Il me semble que la question est avant tout d’ordre patrimonial, et doit donc être posée en termes d’authenticité.
Une nouvelle page de l’histoire de la montagne doit désormais s’écrire à l’aune de ces enjeux. C’est pourquoi ma collègue Annie Genevard, que je tiens à remercier, car il n’est pas toujours évident de travailler en bonne coordination et en bonne entente avec des collègues de l’opposition,