Le ministre, à notre demande réitérée, a fait des propositions pour garantir les délais qui seront mentionnés dans la loi et accélérer les procédures, en vue de prendre en compte les projets qui ne seraient pas prévus dans la planification. Ces propositions constituent des avancées – je veux l’en remercier. Cela sera-t-il suffisant pour lever les fermes oppositions qui se sont exprimées ? Je ne puis l’affirmer à ce stade, tout en formant le souhait que le débat nous permette de progresser vers une solution raisonnable et consentie. Chacun pressent que le sort de ce texte est lié à ce point crucial.
Je conclurai mon propos en empruntant à Winston Churchill cette citation : « Agissez comme s’il était impossible d’échouer. » Nous avons collectivement le devoir de réussir, non pour faire triompher tel ou tel camp, puisque la cause est partagée, mais pour ne pas trahir les précurseurs, qui ont su trouver les voies étroites, comme le sont parfois celles de l’ascension d’une paroi rocheuse périlleuse : les voies étroites d’une loi fondatrice. Le texte que nous allons examiner, et améliorer, je n’en doute pas, est une nouvelle page que nous écrivons pour la montagne. Je forme le voeu que nos successeurs parlent de cette loi, de notre loi, avec la même reconnaissance que celle que nous témoignons à son illustre aînée.