Intervention de Philippe Folliot

Séance en hémicycle du 10 octobre 2016 à 16h00
Modernisation développement et protection des territoires de montagne — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

…et qu’il rompt le bail liant l’État à notre communauté de communes.

Cette décision a été prise sans réelle concertation avec les élus locaux ou, du moins, n’a pas tenu compte de leur avis. Nous n’avons pas contesté l’annonce qui nous a été faite qu’il ne resterait, à l’issue de la fusion de deux communautés de communes, qu’une seule trésorerie. L’une des deux trésoreries actuelles étant située en périphérie de Castres, à dix kilomètres de cette ville, en zone de piémont, et l’autre en secteur de montagne, un consensus s’était exprimé parmi l’ensemble des élus du territoire pour que soit préservée celle qui était située en secteur de montagne – celle de Vabre. Or, l’administration, sans tenir compte de l’avis des élus, a décidé de fermer cette dernière et de maintenir l’autre, située en zone de piémont. Ce n’est pas acceptable. Il ne sert à rien que nous prenions ici des décisions si les orientations prises sur le terrain vont en sens contraire. Bercy est certes un État dans l’État, mais il faut, en la matière, une logique et une cohérence générales au niveau des services publics et au niveau de la politique et de la stratégie de l’État et de l’administration. C’est donc un cri du coeur, un cri de colère que je pousse à ce propos. Nous nous étions déclarés ouverts au dialogue sur cette fermeture de trésorerie. En outre, nous savons très bien que, dans quelques mois, on nous dira que cette trésorerie, située à dix kilomètres de la ville-centre qu’est Castres, sera fermée. C’est tout simplement inacceptable.

Ce dont nous aurions besoin, monsieur le ministre, dans ce texte comme d’une manière plus générale, c’est de lou biais, le bon sens paysan de nos montagnes tarnaises.

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