Je voudrais finir, monsieur le ministre, sur un point très simple : depuis des années, l’aménagement du territoire a reculé. C’est une profonde erreur de croire que nous construirons la République de demain autour de métropoles. Vous avez compris – et vous envoyez ce message – que nous renouons avec la promesse de la IIIe République : celle de l’équité pour tous les habitants, où qu’ils soient.
C’est cette vision que nous voulons défendre.
La seconde vision, sur laquelle vous créez une rupture et qui restera dans l’histoire de la législation, consiste à comprendre que les territoires sont différents : l’ambition et les valeurs de la République leur sont communes, mais leur déclinaison doit se faire de manière adaptée. La montagne, de ce point de vue, montre en éclaireur ce que peut être la République de demain.