Évidemment, cela fait quelque peu changer d’échelle. Mais tout élu de la République et de la nation française a en partage un territoire dans lequel la montagne joue évidemment un rôle extrêmement important. Tous les Français sont, en outre, attachés à nos différents massifs montagneux, à leur protection comme à leur développement. Ils souhaitent que la vie y soit à la fois possible et de qualité.
Ceci étant dit, comme plusieurs orateurs l’ont rappelé, la précédente loi montagne remonte à plus de trente ans : il était donc assez logique qu’au terme de ces trois décennies nous soyons amenés à la réviser.
Autant il faut évidemment saluer que la loi de 1985 ait été votée à l’époque à l’unanimité, autant il faut admettre que les réalités ont changé. Comme vous l’avez dit – en tant que co-rapporteure – dans Le Dauphine libéré de ce matin, Madame Laclais, on n’aménage plus aujourd’hui comme on aménageait dans les années 1970.