Intervention de Arnaud Viala

Séance en hémicycle du 10 octobre 2016 à 16h00
Modernisation développement et protection des territoires de montagne — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mesdames les co-rapporteures, madame la présidente de la commission des affaires économiques, mes chers collègues, je tiens tout d’abord à vous remercier pour le travail effectué pour revisiter cette loi de 1985 fort bien connue des territoires de montagne, tant ses dispositions sont omniprésentes dans le quotidien des élus qui administrent ces zones, mais aussi de toutes celles et tous ceux qui y vivent et qui y développent leurs activités.

En trente années d’existence, cette loi a pris quelques rides, mais c’est surtout la montagne, comme d’ailleurs le reste de la France, qui a beaucoup évolué. Elle a évolué à la fois dans ses rapports avec les autres territoires, qui ne sont pas soumis aux mêmes dispositions légales, mais aussi, tout simplement, dans ses propres approches, dans ses dynamiques et dans ses attentes.

À cet égard, il me faut souligner à quel point il est crucial que perdure, encore aujourd’hui, et pour longtemps, des dispositions spécifiques à ces territoires. Ils oeuvrent en effet chaque jour pour faire de ce qui pourrait être perçu comme des handicaps naturels liés à leur altitude – et au reste des éléments qui composent leur réalité – de véritables atouts, tant sur le plan de leur aménagement que sur le plan de leur essor agricole, économique ou touristique.

Il me faut, également, souligner, à cette tribune, l’incroyable diversité de la montagne française : il n’y a pas une mais des montagnes. Dans les amendements qu’avec Pierre Morel à l’Huissier et quelques autres collègues nous défendrons dans les heures qui viennent, nous souhaitons porter la voix de la moyenne montagne, cette montagne qui n’en a pas vraiment l’allure – si on la compare aux très hauts sommets des Alpes ou des Pyrénées – mais qui attend pourtant énormément du travail qui débute ici dans l’hémicycle.

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