Ce texte est un bon début, mais il ne va malheureusement pas assez loin en dépit de quelques avancées en commission. Ont été ainsi affirmées l’importance d’accorder aux zones de montagne des soutiens spécifiques permettant une compensation économique des handicaps naturels et garantissant un développement équilibré des territoires ou celle de favoriser une politique de stockage de l’eau, comme le rappelait Laurent Wauquiez.
Quelques articles posent de sérieux problèmes, en particulier l’article 19, qui réforme la procédure d’autorisation des unités touristiques nouvelles, et l’article 23, qui instaure des zones de tranquillité alors qu’il existe déjà une douzaine de zonages environnementaux, dont quatre créés par la loi relative à la biodiversité.
Chaque zonage représente des contraintes pour les agriculteurs et interdit toute forme d’activité et d’exploitation pour protéger la biodiversité alors que c’est l’exploitation agricole de ces territoires, notamment par le pâturage et la mise en culture, qui leur permet aujourd’hui d’accueillir la biodiversité.
La montagne est un atout pour la France. Il faut que le texte qui sortira de cet hémicycle soit véritablement une aide, qu’il simplifie la vie des élus, des entreprises et des administrés.