Je rappelle à notre ami Saddier que je n’ai pas voté la loi NOTRe : elle n’est pas la mienne et, en l’état, même si je vivais mille ans, elle ne le serait pas.
Je veux lui dire aussi que je vais voter son amendement avec passion, pour une simple et bonne raison : voilà où nous conduit la loi NOTRe alors qu’elle n’est même pas mise en place. Monsieur le ministre, je vous souhaite bon courage ; vous espérez que les choses vont aller vite, mais ce ne sera pas du tout le cas. Comment parler de proximité lorsqu’il faut réunir 5 000 habitants sur un territoire de 100 000 hectares ? Comment voulez-vous que cela fonctionne ?
Cette loi est peut-être arrivée dix ans trop tôt : s’il n’y avait plus âme qui vive dans nos campagnes, elle aurait pu passer. Malheureusement, il reste encore un peu de monde, notamment quelques enfants, qui ne l’accepteront jamais.
Je suis tout à fait d’accord avec M. Saddier et je pense qu’il faut voter cet amendement. Puisque nous avons l’occasion d’éteindre le premier incendie provoqué par ce texte, faisons-le !