Il ne faudrait pas revenir sur des débats que nous avons déjà eus dans cet hémicycle, mais cette loi NOTRe est votre loi, et nombre de nos concitoyens et d’élus des secteurs de montagne ne s’y retrouvent pas.
Je citerai un exemple. Je préside une petite intercommunalité de 3 200 habitants, qui présentait le taux d’intégration le plus important du département, les charges de fonctionnement les moins lourdes et un taux d’investissement parmi les plus élevés, et cela fonctionnait. Or la loi nous oblige à faire fusionner – M. le ministre connaît très bien la géographie de la région Midi-Pyrénées, notamment du Tarn – un territoire qui s’étend de la périphérie de Castres aux confins de l’Aveyron. Les habitants d’une partie du territoire de l’intercommunalité, établie selon ce nouveau schéma, ne seront jamais allés dans l’autre : on sort du cadre de la proximité et des bassins de vie quotidienne et c’est dommage.