Cet amendement de bon sens a encore trait au sujet éminemment symbolique des propharmacies. Quand un médecin propharmacien part en congé, le médecin qui le remplace ne peut pas délivrer de médicaments, puisque l’autorisation d’exercer la propharmacie est attachée au médecin titulaire. Ainsi, en l’absence de leur médecin habituel, les patients sont obligés de parcourir quinze ou vingt kilomètres pour acheter leurs médicaments. Cela représente une véritable gêne, plus particulièrement pour les personnes âgées, d’autant que nous parlons de secteurs généralement dépourvus de réseaux de transports publics. Il convient donc de simplifier les choses.