Je voulais m’associer aux propos qui viennent d’être tenus, pour remercier Mme la rapporteure, M. le ministre et l’ensemble des collègues pour l’adoption de cette mesure. L’amendement no 178 est un amendement de cohérence, qui complète le précédent. Il s’agit, quand un médecin s’installe dans le même cabinet qu’un confrère qui exerce la propharmacie, de lui permettre de bénéficier, lui aussi, de la possibilité de délivrer des médicaments. Cela paraît logique car aujourd’hui, quand les patients vont voir un médecin, on leur délivre des médicaments ; quand ils s’adressent à l’autre, non. Cette disposition concernera très peu de cas : vu la densité de la population médicale dans les territoires, sur les quatre-vingt généralistes qui exercent la propharmacie au niveau national, très peu travaillent avec un confrère. Mais dans les quelques cas où cela se produit, la cohérence exige de l’autoriser.
Je rappelle un élément important : les médecins propharmaciens sont parmi ceux qui prescrivent le plus souvent les génériques – dans plus de 90 % des cas. Donc les craintes relatives aux abus éventuels du système sont tout à fait infondées. Les médecins propharmaciens sont particulièrement responsables dans ce domaine, et cela mérite d’être souligné. Je ne doute pas que par cohérence avec l’amendement no 177, cette mesure bénéficiera du même consensus.