Nous arrivons aux articles visant à favoriser le déploiement du numérique et de la téléphonie mobile dans les zones de montagne. C’est une question importante. Ce projet de loi est l’occasion de donner un nouveau coup d’accélérateur à la couverture mobile en montagne.
Je me réjouis de l’adoption, en commission, de l’amendement présenté par Martial Saddier, Virginie Duby-Muller et moi-même, prévoyant que le Gouvernement et l’ARCEP – l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes – devront prendre en compte les contraintes du milieu montagnard pour les investissements publics, mais aussi dans les conventions conclues avec les opérateurs de communications électroniques. Il faut saluer l’implication de ces opérateurs des télécoms.
Mais il faut, par ce texte, aller plus loin. Nous savons tous que les « zones blanches » se transforment un peu trop souvent en « zones grises », où l’antenne, avec un seul opérateur, ne permet pas de capter en tout point du centre bourg, mais par exemple, seulement sur le pas de la porte. Nous connaissons tous de tels cas dans nos circonscriptions.
Différents amendements que nous avons déposés ont pour but de répondre à cette problématique et d’anticiper l’étape qui va suivre : la primo-couverture des zones blanches.