Je suis d’accord avec cette proposition, en mettant toutefois un bémol en tant que présidente de la délégation aux droits des femmes – c’est un sujet que nous avons étudié. Je comprends l’intérêt que le télétravail peut avoir pour ce qui est des distances, de la facilité du travail, etc., mais il ne faudrait pas qu’il conduise de nouveau à ce que les femmes soient à la maison et y fassent une double activité. Une des modalités du télétravail passe par l’organisation de télécentres, permettant de se regrouper. Au bout d’un moment, les femmes souhaitent aussi sortir : le travail est un facteur de socialisation ; il ne se limite pas à la rémunération.
Je me permets de le souligner car, je le répète, nous avons étudié le sujet. J’entends bien que le télétravail peut être une source d’amélioration, mais il faut être vigilant.